Le bilan de la gauche dans la lutte contre l'extrême-droite est éloquent... Le contre-discours à base d'indignations vertueuses a pourtant montré ses limites depuis très longtemps.
"Projet fascisant" c'est votre appréciation, que je ne partage pas, car tellement excessive et non étayée. Mais c'est vrai que pour certains, le fascisme commence à la droite immédiate de Macron...
La majorité conservatrice existait avant, Trump n'a fait que la renforcer.
Ce que je dis, c'est qu'il faut les deux, mais j'ai l'impression qu'en ce moment, il y a surtout de la dénonciation, et pas de contre-propositions à la hauteur des enjeux.
Le combat politique contre l'extrême droite est nécessaire, mais cela passe par des contre-propositions. La dramatisation à outrance, seule, ne fonctionne pas bien. Pour l'instant, LR n'est pas en mesure d'imposer grand chose sur les libertés publiques.
Au final, que reste-t-il du mandat de Trump, en termes de recul des libertés ? Les principaux dégâts ont été faits par la cour suprême. Pour le reste, les contre-pouvoirs et réflexes démocratiques ont permis de contrer la tentative de coup d'Etat.
La vie politique est faite d'annonces qui ne trouvent aucun débouché concret. C'est même la norme, depuis longtemps, où les rodomontades des politiques n'aboutissent qu'à une très grande continuité de l'action publique. Déjà, en 2012, Hollande qui dit vouloir renégocier un traité européen :-)
La différence, c'est le passage à l'acte. En ce moment, on est au stade de la communication politique, pas de l'action.
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Je suspends mon jugement, par optimisme, et en sachant que les LR n'ont pas trop les moyens financiers de lancer de grandes réformes nécessitant des moyens supplémentaires. Là où j'ai le plus peur, c'est dans le choix des coupes budgétaires.