Le 8 octobre, j'ai été mobilisé, comme d'autres, pour bosser sur les massacres en Israël. J'ai passé quelques heures à visionner les vidéos Telegram des "first responders" documentant l'horreur. Et comme d'autres, ça m'a affecté fortement. On en a même fait un papier sur le trauma vicariant (1/2).
Ce flot d’images, instrumentalisées et traumatisantes, circule sur différentes plate-formes. Que faire de l’effroi ? Comment montrer ces images et informer sans participer à la propagande « ...
Bellingcat a aussi fait un papier sur ce "vicarious trauma", c'est intéressant de voir le sujet arriver petit à petit sur le devant de la scène au fur et à mesure que les vidéos deviennent facile d'accès et nombreuses (Ukraine, Israel, etc.). C'était auparavant une problématique très restreinte...
bravo pour cet article, il était excellent
(2/2) Je ne comprends pas ce débat absurde autour de l'intérêt de visionner ces atrocités et encore moins les propositions totalement dingues de le faire de manière massive ou de forcer des gens à les regarder. A part filer des PTSD à tout le monde, je n'en vois pas l'intérêt.
«Pour ceux qui sont coupables des actes antisémites les plus graves, je souhaite que les juges puissent obliger à visionner» le film des attaques du Hamas contre Israël le 7 octobre, a proposé m...
Quel intérêt de voir ces images ? 10 personnes meurent chaque jour sur les routes en France. Beaucoup de corps sont atrocement mutilés. On ne demande pas au fait-diversier d’aller les voir à la morgue