Aujourd'hui, la plus forte violence qu'on vit ne vient pas de notre agresseur, elle vient de la société. Sans la société nous pourrions enfin nous protéger ! Empêcher 1 femme victime de se protéger et de protéger ses enfants c'est être encore plus violent que l'homme violent 24.
Une fois que j'ai eu le courage de quitter mon agresseur qui nous faisait vivre un enfer, j'aurais cru que la société nous écouterait, et nous laisserait nous protéger les enfants et moi. Mais ça a été tout le contraire. Ce sont les "droits" de monsieur qui sont protégés. 23/
Aujourd'hui les enfants et moi on est surtout violentés par la société. On sait que leur père est violent, on veut partir mais on nous interdit de leur faire et personne ne nous aide : ni la justice, ni l'institution scolaire, les services sociaux ou de santé ni les proches. 22/
Mes les juges continuent de penser que les enfants seront mieux s'ils continuent à voir leur père en se basant sur leurs croyances fausses, car les études montrent que lorsque le père est violent, les enfants grandissent mieux loin de lui. 21/
Quelles options me reste-t-il pour protéger mes enfants ? Je dois les laisser subir ça pendant des années, jusqu'à leur majorité ? Pourquoi on ne m'écoute pas ? Pourquoi on ne les écoute pas ? Les violences de monsieur sont prouvées 20/
Les avocates m'ont prévenue que si je pars avec les enfants, la juge sera fâchée et donnera la garde au père pour me punir car je dois attendre la justice. On m'a aussi prévenue que même en cas de maltraitance prouvée la garde alternée n'est presque jamais remise en cause 19/
Quand mon enfant me dit qu'il commence à douter parce que les discours manipulateurs et mensongers que leur père leur répète à longueur de journée commencent à faire effet, je me demande pourquoi j'attends sagement que la justice nous entende 18/
La procédure d'urgence dure depuis plus d'un an, et il faut encore attendre 3 ou 4 mois. Mes enfants ont du mal à survivre un jour chez leur père, mais ils doivent attendre des mois ! Ils ont fini par devenir dépressifs et se couper d'eux même pour survivre 17/
Il fait tout pour discréditer ma parole et celle des enfants. Et derrière il les violente encore et encore, crée des traumas, les fait vivre en insécurité affective, leur fait croire que c'est moi qui suit mauvaise pour eux, et la justice m'impose de maintenir cette situation 16/
En attendant leur état continue de se détériorer, personne ne les croit, certains professionnels soutiennent même le père qui se fait passer pour bienveillant et me fait passer pour une mère qui aurait des problèmes d'anxiété et qui angoisserait et manipulerait ses enfants 15/